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Au SIA 2022 : Présentation des opportunités d’investissement dans les filières du coton et de l’anacarde en Côte d’Ivoire

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Le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly, s’est prononcé sur les opportunités d’investissement dans ces filières en Côte d’Ivoire, lors d’une conférence animée au 58e Salon international de l’Agriculture (SIA) qui se tient à parc des expositions de Paris Versailles.

« Au niveau de la filière anacarde, il y a la disponibilité de la matière première et de la main d’œuvre avec un code des investissements favorable à l’initiative privé sur toute la chaîne et une fiscalité favorable aux produits transformés localement », a fait savoir, mardi 1er mars 2022, le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, rapporte une note d’information transmise à l’AIP.

Selon Dr Coulibaly, la filière anacarde en Côte d’Ivoire compte 19 régions de production, plus de 400 000 producteurs de noix de cajou, 1 400 000 hectares de superficie en production, 850 000 tonnes de production en 2020, plus de 20% de la production mondiale, et environ 50% de l’offre mondiale de noix brutes.

« L’anacarde est le deuxième produit agricole d’exportation après le cacao et connaît un taux de croissance annuelle de la production de près de 6% en moyenne. Faisant ainsi de la Côte d’Ivoire le premier producteur et premier exportateur mondial de noix brutes. Cette performance offre des opportunités de transformation indéniable puisque près de 85% de la production, soit 25% de l’offre mondiale de noix de cajou, sont exportés sous forme de noix brutes », a fait savoir le directeur général du Conseil du Coton et de l’anacarde.

Pour atteindre l’objectif de capter une plus grande part des revenus de l’économie de l’anacarde, il exhorte les investisseurs à s’intéresser à ce secteur parce la Côte d’Ivoire ne dispose actuellement que d’une capacité de transformation installée d’environ 33% de la production, soit un peu plus de 280 000 tonnes par an. « Notre pays offre des opportunités de transformation indéniable puisque près de 85% de la production, soit 25% de l’offre mondiale de noix de cajou, sont exportés sous forme de noix brutes », a expliqué Dr Adama Coulibaly.

Au niveau de la filière du coton, la Côte d’Ivoire a une longue expérience dans l’industrie cotonnière et une bonne organisation des acteurs privés à travers l’Interprofession. Cette filière bénéficie de l’appui constant de l’Etat à travers des subventions et des projets. Sans oublier un code des investissements favorable à l’initiative privé sur toute la chaîne de valeurs et particulièrement à l’installation d’unités industrielles. Il y a aussi des opportunités d’investissement dans une zone franche du textile à Bouaké.

Des opérateurs économiques qui ont assisté à la présentation du directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde ont pris langue avec lui après la conférence pour lui manifester leur intérêt d’investir dans ce secteur en Côte d’Ivoire.

Le gouvernement ivoirien ambitionne de transformer de manière structurelle l’économie par l’industrialisation des principaux produits agricoles dont l’anacarde. Au terme de la campagne 2020, une production de 848.700 tonnes a été commercialisée contre 634.631 en 2019, soit une hausse de 33%. Au total 297 milliards de FCFA (453 millions d’euros) ont été distribués aux producteurs contre 238 milliards en 2019 (363 millions d’euros). La Côte d’Ivoire vise à moyen terme, un taux de transformation de plus de 50% de sa production nationale d’anacarde.

Source : aip.ci/a>