A la recherche d'une opportunité de travail ? Consultez nos offres →

Actualités & Analyses

Advens-Geocoton crée une joint-venture avec Bboxx pour l’accès à l’énergie au Burkina Faso

Actualités & Analyses

Le groupe français agro-industriel Advens-Geocoton et le britannique Bboxx, expert dans la fourniture de services solaires off-grid, ont créé une joint-venture française à 50% chacun pour développer l’accès à une énergie propre au Burkina Faso, en particulier dans les zones cotonnières.

Le partenariat va fournir de l’énergie solaire domestique aux populations tant urbaines que rurales via des kits solaires facturés selon la consommation (PAYG). Dans les zones cotonnières, qui abritent environ un quart de la population nationale et pour certaines, notamment la zone Est où se situe Socoma, la filiale de Géocoton, et font face à une forte insécurité, il est aussi envisagé le préfinancement des kits comme pour les intrants sur la base du crédit de campagne, précise Karim Ait Talb, directeur général délégué d’Advens Geocoton à CommodAfrica. Il ajoute qu’une des bases du partenariat est aussi de constituer un réseau de SAV (Service après-vente) indispensable pour assurer la pérennité de l’accès à l’énergie. A terme des services supplémentaires pourraient être introduit comme les équipements de cuisson au gaz de pétrole liquifié (GPL) et les pompes à eau à énergie solaire, également facturées selon PAYG.

L’objectif est à terme de fournir de l’énergie propre, fiable et à un prix compétitif à 2 millions de Burkinabè.

Le Burkina Faso, où une société locale sera créée, détenue par la joint-venture avec une ouverture du capital à des partenaires locaux, est une première étape, l’ambition étant de s’étendre à l’avenir dans d’autres pays en Afrique. C’est aussi une nouvelle activité pour Advens-Géocoton qui après l’accès à l’énergie pourrait aussi offrir des services des services de santé et /ou d’éducation, souligne Karim Ait Talb. A noter que Géocoton devrait disposer d’ici à la fin de l’année d’une quatrième usine d’égrenage de coton dans la zone Est pour un investissement d’environ €15 millions.

Source : commodafrica.com