Des filières dont le gouvernement planifie de développer les chaines de valeurs pour en maintenir la performance élevée. Le cacao notamment, dont la transformation locale nécessite encore des investissements substantiels pour atteindre des niveaux satisfaisants.
Selon l’Institut national de la statistique (INS), le taux de croissance du secteur primaire camerounais s’est établi à 3,6% au cours du 1er trimestre 2022. Ce secteur, indique le rapport sur les comptes nationaux, poursuit sa dynamique de croissance entamée depuis la fin de l’année 2020.
« Cette performance résulte de la bonne tenue de l’activité dans toutes les branches du secteur. Principal levier au cours du trimestre, la branche sylviculture et exploitation forestière enregistre une progression de 6,6% pour une contribution de 0,2 point à la croissance du PIB. La contribution de chacune des autres branches est établie à 0,1 point », relaie Investir au Cameroun.
L’organisme en charge de l’élaboration de la statistique officielle au Cameroun ajoute que sur la même période, « les activités d’agriculture industrielle et d’exportation poursuivent leur performance avec un taux de croissance de 4,3% après 4,6% le trimestre précédent. Cette évolution est à mettre en lien avec l’amélioration de la production de cacao et du coton »
Source : agenceecofin.com