Le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde (CCA), Adama Coulibaly, dans une déclaration dans le cadre de la COP15 qui se tient à Abidjan, s’est félicité de l’avance prise par son organisation dans le domaine de l’agroforesterie.
”Le Conseil du coton et de l’anacarde est engagé dans l’agroforesterie. Sur chaque parcelle élaguée d’anacardier ou de coton, nous plantons, à la demande du producteur, des arbres forestiers”, a révélé le DG, expliquant sue les essences plantées sont l’acacia, le teck, etc., afin de restaurer la forêt détruite et protéger le sol.
“Cette année, nos parents producteurs attendent 100 ha d’arbres forestiers que nous avons commencé à livrer”, a fait savoir Adama Coulibaly, ajoutant que le CCA travaille à l’atténuation des effets des changements climatiques sur les producteurs du coton et de l’anacarde.
Il a aussi évoqué l’existence d’un laboratoire d’analyses des sols qui permet de connaître la qualité des sols et de dresser la cartographie. Il a par ailleurs fait cas de l’existence d’une soixantaine de stations météo dans les zones de production afin de maîtriser la pluviométrie et établir le calendrier agricole.
Le CCA encourage également l’utilisation intelligente des engrais pour ne pas dégrader davantage les sols et la fumure organique qui permet de régénérer les sols, a dit Adama Coulibaly.
En termes de bilan, la filière coton a enregistré, pour la campagne 2020-2021, environ 500 000 T faisant de la Côte d’Ivoire, le deuxième producteur au sud du Sahara. La Côte d’Ivoire demeure également dans le Top 5 des meilleurs producteurs africains.
Pour l’anacarde, selon le DG Adama Coulibaly, le pays a atteint environ le million de tonnes en 2021 (exactement 966 000 T de noix de cajou commercialisées), faisant de lui, actuellement, le premier producteur mondial.
Source : aip.ci/