Dans la filière coton, les engrais et les pesticides constituent un poste de dépense non négligeable dans la production. Avec la flambée des prix mondiaux de ces intrants, plusieurs pays africains multiplient les mesures pour limiter les répercussions de cette situation sur les exploitants.

En Côte d’Ivoire, le gouvernement débloquera une enveloppe de 29 milliards de Fcfa (45 millions $) pour subventionner les achats d’intrants agricoles au cours de la campagne cotonnière 2022/2023. C’est ce qu’a annoncé Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, le vendredi 15 juillet dernier.

D’après le responsable, ce coup de pouce financier vise à atténuer l’impact sur les producteurs, de la flambée des cours mondiaux de l’énergie et des engrais dans le sillage du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Ce dernier pays étant le premier exportateur d’engrais azoté, le deuxième d’engrais potassiques et d’engrais phosphatés en 2021 selon la FAO.

Dans les détails, l’exécutif souligne que le sac de 50 kg de NPK sera commercialisé à 13 850 Fcfa alors que la même quantité d’urée reviendra à 14 750 Fcfa. Quant à l’insecticide, son application coûtera 33 000 Fcfa par hectare durant l’ensemble du cycle cultural.

Plus largement, il faut souligner que ce soutien de l’exécutif entre le cadre de l’objectif de production de 570 425 tonnes pour ladite saison lancée le 15 juillet dernier contre 539 623 tonnes en 2021/2022.

Dans la nation éburnéenne, le prix d’achat du coton graine a été fixé à 310 FCFA/kg, soit une augmentation de 10 Fcfa par rapport à la campagne précédente.

Source : agenceecofin.com/