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Actualités & Analyses

La Chronique matières premières agricoles au 16 juin 2022

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Le coton glisse … Les cours sur l’ICE pour le contrat de décembre, le plus échangé, sont passés de 122,86 cents la livre vendredi dernier à 119,23 cents hier. Le contrat de juillet, qui expire très prochainement, a clôturé hier à 143,53 cents contre 145,06 cents vendredi dernier.

L’environnement macroéconomique extérieur pèse sur le marché du coton. L’appréciation du dollar, rendant le coton plus cher pour les acheteurs étrangers, la faiblesse des marchés boursiers et la chute des marchés des céréales, le relèvement du taux d’intérêt de la FED pour tenter de juguler l’inflation avec un risque de récession et la politique anti-Covid de la Chine avec des confinements partiels sont autant de facteurs altérant le marché. Les signes d’un ralentissement de la demande de coton sont aussi maintenant plus perceptibles avec la baisse au mois de mai des ventes de détail aux Etats-Unis et l’accumulation des stocks dans les grandes enseignes.

Un environnement défavorable qui prend le dessus sur des conditions météorologiques guères favorables pour l’instant dans plusieurs zones de production.

Le département américain de l’Agriculture (USDA) a laissé ses prévisions d’offre et de demande de coton aux États-Unis pour 2022/23 inchangées par rapport au mois dernier, mais a annoncé une production mondiale légèrement supérieure (Egypte et Afrique de l’Ouest) et une consommation légèrement inférieure (Bangladesh, Mexique, Vietnam) par rapport au mois précédent, avec des stocks de clôture pratiquement inchangés. « Les stocks de départ pour 2022/23 sont également plus bas ce mois-ci, car une baisse de 1,5 million de balles de la production mondiale 2021/22 compense largement une baisse de 1,25 million de balles de la consommation prévue », a déclaré l’USDA.

En Chine, les importations 2021/22 devraient chuter de plus de 4,3 millions de balles par rapport à l’année précédente à 8,5 millions, selon l’USDA. Une forte réduction qui s’explique par des importations antérieures massives qui sont restées au début de l’année dans des entrepôts sous douane, une consommation en Chine plus faible que prévu, une variation brutale du prix différentiel entre les importations et le coton intérieur, et la baisse de la demande des entreprises commerciales d’État par rapport à l’année précédente.

Toutefois, pour la campagne 2022/23, l’USDA anticipe une hausse des importations de 2 millions de balles pour atteindre 10,5 millions de balles, restant les plus importantes au monde pour la troisième année consécutive.

En Egypte, la production de coton de la campagne 2022/23 (août à septembre) devrait grimper de 50% par rapport à la campagne précédente pour atteindre 420 000 balles (480 livres) avec une superficie en hausse de 53 % à environ 130 000 ha.

Source : commodafrica.com/a>