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L’Allemagne appuie le Cameroun dans la recherche de solutions au déficit de compétences dans la filière coton-textile

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La Coopération allemande GIZ vient de lancer un avis d’appel d’offres relatif au recrutement d’un bureau régional qui va mener une étude d’opportunités des métiers dans les secteurs coton et textile au Cameroun, nous apprend Investir au Cameroun.
La mission se déroulera dans la période du 24 juin au 30 août 2021 pour un maximum de 140 jours effectifs de travail répartis du projet. Les offres des soumissionnaires doivent parvenir à la GIZ, au plus tard le 17 juin 2021.

« L’objectif de la présente activité est d’identifier les métiers qui existent autour de la production et de la transformation de coton, de ressortir les compétences recherchées par les employeurs du secteur coton-textile et de formuler les offres de formation pour répondre au déficit de compétence dans les métiers et le marché du travail », indique l’appel d’offres.
La Coopération allemande explique que cette étude vaut son pesant d’or dans un contexte où la filière coton-textile au Cameroun est confrontée à d’énormes difficultés depuis plusieurs années. Car la compétitivité du coton camerounais est actuellement érodée par la hausse du coût des intrants, la surévaluation de l’euro par rapport au dollar US et la chute tendancielle des cours sur le marché international. Pourtant, c’est un secteur à fort potentiel. Car, selon le ministère en charge de l’Agriculture, le coton constitue le quatrième poste dans les échanges extérieurs du pays et occupe actuellement près de 27 000 producteurs.

Dans le cadre de sa « Stratégie nationale de développement 2020-2030 », le Cameroun prévoit d’augmenter la production cotonnière nationale au seuil de 600 000 tonnes/an à l’horizon 2025 (contre environ 310 000 tonnes actuellement). Aussi, cette stratégie ambitionne d’intégrer la transformation industrielle de la fibre locale pour atteindre un taux minimum de 50% à l’horizon 2030 ; développer une industrie de fabrication et de confection des tenues, notamment de sport (maillot, survêtement, basket, etc.), capable de satisfaire au moins 50% de la demande nationale ; et fournir les grands corps de l’État (militaires, policiers et civils), en tenues et équipements vestimentaires incorporant au moins 60% du coton camerounais.

Source : agenceecofin.com