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Le CNRA recommande le respect en matière de d’importation de matériel végétal pour redynamiser la filière cotonnière en Côte d’Ivoire

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Le Centre national de recherche agronomique (CNRA) recommande le respect de la législation en matière d’importation de matériel végétal, notamment en ce qui concerne les variétés et les semences par les firmes et les sociétés cotonnières, afin d’assurer la qualité et la diversité génétique des cultures de coton en Côte d’Ivoire, tout en préservant les intérêts des agriculteurs locaux.

En plus de cette mesure, le CNRA recommande aux acteurs de la filière du coton, le suivi de l’effet des plantes de couverture et des déchets sous-égreneuses sur la fertilité des sols et  le renforcement de la gestion intégrée des ravageurs et des maladies en culture cotonnière.

Ces recommandations joueront un rôle crucial dans la poursuite des efforts visant à renforcer la production et la qualité du coton graine en Côte d’Ivoire, en contribuant ainsi au développement économique et social du pays.

Les responsables du CNRA ont fait ces recommandations, du mercredi 3 au jeudi 4 avril 2024 lors d’un atelier-bilan à Yamoussoukro, dans le cadre du Programme régional de production intégrée du coton en Afrique (PR-PICA), rapporte une note d’information transmise mercredi 10 avril 2024 à l’AIP.

Cet atelier marquait la conclusion de la campagne agricole 2023-2024 et visait à présenter les résultats de recherche obtenus ainsi qu’à discuter des orientations stratégiques pour l’industrie cotonnière ivoirienne.

L’objectif principal était de mettre en lumière les progrès scientifiques réalisés au cours de la quatrième phase du volet Côte d’Ivoire du PR-PICA, orientée sur onze axes de recherche. Les acteurs de la filière coton ont eu l’opportunité d’échanger sur les innovations technologiques, les recommandations et les orientations stratégiques à prendre en compte pour l’amélioration de la production et de la qualité du coton graine.

Les sociétés cotonnières ont rencontré des difficultés au cours de la campagne 2023-2024 qui ont impacté leurs activités. Il s’agit notamment de la présence de la sécheresse durant la période des semis, la pression des chenilles carpophages, le prolongement des pluies à la fin de la campagne qui a entraîné des pourritures.

Source : aip.cim